8 nov. 2013

"..Je vais vous raconter mon histoire qui apparemment vaux le coup d'être racontée et qui serait presque hors du commun...."

Aujourd'hui je vais vous raconter mon histoire qui apparemment vaux le coup d'être racontée et qui serait presque hors du commun... Il paraît même qu'elle est plutôt intéressante et qu'elle mérite d'être lu... Car a l'âge de 16 ans (car je n'avais pas encore 17 ans a ce moment la, étant née en octobre) j'ai frôlée la mort et je l'ai bien vue passé (très près de moi comme quelqu'un a qui on fait coucou! :rire:)

27 Aout 2013: je me fais opérée d'un syndrome de jonction pyélo-urétérale; qui est plus simplement une malformation du rein, à la polyclinique la Chataigneraie (Clermont-Ferrand) par un super chirurgien, l'opération se déroule plutôt bien. Je me souviens encore de tout ces détails avant d'y allé, la douche a la Bétadine, l'angoisse, cette fichus chemise qui faisait joliment (ou pas) voir une petite partie de mes fesses, le moment où on ma emmené la bas, où j'ai vue la salle, les assistants, mon anesthésiste, les infirmiers, cette grosse machine qui allé en quelque sorte m'opéré avec le chirurgien, je me souviens encore de leurs discussion entre eux, des électrodes, des bruits, de ma peur... Pendant l'opération, ma malformation se dévoila plus grave que ça: plusieurs artères emmêlés, une veine pas a sa place... Mais le chirurgien se chargea très bien de faire ce qu'il fallait faire pour le bon déroulement de l'opération. Arrivé en salle de réveil, les infirmières et les médecins constatent que j'ai beaucoup de mal a respirer, et que ma tension est très élevée... Je me souviens qu'ils étaient un peu paniqués, que je n'ai pas pu remonté dans ma chambre avant très longtemps, et que mes parents, qui ne pouvaient pas être présent en salle de réveil étaient très inquiet. Moi, clairement, je ne comprenais pas grand chose, j'étais en train de lutter pour respirer ! Au final, mon anesthésiste a voulut que je fasse des examens, dont un scanner... Après ça, je suis allée dans ma chambre. Je me suis dit que le plus gros était passé, que tout ça allé être finit désormais, que j'allais pouvoir reprendre une vie d'adolescente normal, sauf que je me suis trompée... Au final, quelques heures après les infirmiers ont déboulés paniqués dans ma chambre, avec mon chirurgien... Ils ont dit que je faisais une embolie pulmonaire, ils ont pris mon lit comme si il y avait le feu au service et qu'il fallait vite s'enfuir... C'était impressionnant toute la panique qu'ils y avaient en eux et comme ils se dépêchaient. Ils ont simplement dit ça: " elle fait une embolie pulmonaire, on l'emmène d'urgence en soins intensifs " mon père a fait un malaise, c'est même mon chirurgien qui l'a rattrapé pour l'emmener prendre l'air ensuite... Sur mon lit moi, je ne comprenais pas grand chose, pleins de choses défilés dans ma tête, des images de ma vie comme si celle-ci allé prendre fin, des souvenirs, je pleurais, je crois que je n'ai jamais autant pleuré qu'à ce moment là, fallait entendre les bruits horribles que je faisais, car je m'étouffais en même temps ! Je criais, j'ai même fait a ce moment la une crise d'angoisse que je n'avais jamais fais ! Les infirmières essayaient de me calmer mais faut avouer qu'elles étaient limitent aussi paniqués que moi, elles avaient beau me dire des choses c'était a peine si je les comprenais... Elles voulaient plutôt me faire respirer normalement, chose que je n'arrivais vraiment pas a faire! En plus de ça j'étais malade, très enrhumé et je n'arrivais pas a respirer a cause de l'embolie, j'ai cru que j'allais mourir étouffé avec mes larmes. Les soins intensifs, où l'endroit horrible interdit au téléphone et a tout autre gadget électroniques! Endroit où tu es branché de partout et les infirmières sont constamment là, a surveillé si t'es toujours présent sur terre, et si ça va un peu mieux, si le traitement fonctionne, a te faire sans cesse pleins d'examens, te prendre la tension, elles contrôlent tout toute les heures, c'était impressionnant... Sympathique comme endroit:  pas de télé(en tout cas dans ma chambre il n'y en avait pas),visite interdite a part quelques heures l'après midi, et avec la tenus obligatoire pour pouvoir y accéder, évidemment... Bref, ça a été des moments pas faciles du tout pour moi. Les infirmières ont étés géniales par contre, il y avait que moi et un autre homme en soins intensif. Ce dernier criée beaucoup, parfois il insultait même les infirmières me racontaient elles... Quand je suis arrivée elles m'ont avoués qu'elles étaient tout de même contente de voir une jeune dans les soins intensifs, même si c'était clairement pas de chance pour moi, que je faisais baissé la moyenne d'âge a 50ans... :rire: elles se sont amusés a me coiffé, elles m'ont fait une jolie natte en épis de blés, tout ça pour dire qu'elles étaient vraiment super, toujours présentes et compréhensives.
 Quand je suis arrivée la bas, ma mère ma rejoint 10 minutes après et m'a un peu expliqué que mon père était avec mon chirurgien dehors, qu'il avait fait un malaise (chose que je n'ai pas pu voir malheureusement étant couché sur le lit et emmené par les infirmiers...) et qu'elle ne pouvait pas rester, qu'elle n'avait pas le droit et qu'ils devaient rentrés mon père et elle au mobil homme (loué par eux pendant mon hospitalisation). Les infirmières lui ont néanmoins dit qu'elle pouvait téléphoné quant elle voulait au service des soins intensifs pour prendre des nouvelles et me parler. Quand tout ça s'est déroulé il devait être 19 heures. J'ai passé la pire nuit de ma vie, ma mère m'a téléphoné un peu, les infirmières venaient toute les demie heure voir si ça allait, elles contrôlaient tout: température, tension, prises de sang... Je ne pourrais pas vous dire comme elles m'ont presque maltraités :rire: . J'ai passé la pire nuit de ma vie, en fait je n'ai pas dormis! J'ai essayé de respirer, de ne pas pleurer et de garder espoir. Les infirmières me parlaient énormément mais je n'arrivais pas vraiment a leur répondre, je crois que je n'avais pas l'envie de parler. Je voulais juste que tout ça s'arrête, qu'enfin ont me laisse tranquille, et surtout reprendre enfin une vie normale.[...]


Voilà un petit extrait de ce que j'ai vécu, avant la rentrée scolaire. A 16 ans(donc) j'ai eu une embolie pulmonaire, chose très très très très rarissime a cet age. Et j'y ai survécu (non sérieux?!):rire:. J'ai écris ceci avec légèreté, et beaucoup de recul. A certains moments j'ai même rie, même si j'avoue qu'à d'autre beaucoup de tristesse et de peine sont survenus. Au jour d'aujourd'hui, je vis bien. Ma vie ne sera désormais plus jamais semblable a celle que j'ai eu pendant mon passé, mais ça ne veut pas dire que ma nouvelle vie, sous traitement (pendant minimum 6 mois) ne sera pas aussi belle que la précédente, n'est-ce pas?
J'ai toujours été quelqu'un d'optimiste, et plein d'ambition, de rêves! Ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer. C'est pourquoi j'ai l'ambition de raconté mon histoire en détail, avec un "résumé" de ma vie avant l'embolie (qui était très mouvementé ayant eu une hygiène de vie pas forcément admirable) et après l'embolie, avec les conséquences du traitement, les effets indésirables (aussi) dans un livre qu'on m'a beaucoup de fois conseillé d'écrire, pendant mon hospitalisation en soins intensif par exemple et également après. On ma dit qu'il fallait vraiment que je témoigne de ça, aussi pour prouver que c'est bien possible de faire une embolie pulmonaire a 16 ans, et même quand on ne prend pas la pilule (car je ne la prenais pas a ce moment là), alors c'est un projet que j'ai, qui se réalisera certainement a la fin de mes études!
J'espère en tout cas ne pas vous avoir trop ennuyé, j'avoue avoir essayé de faire court, mais ça me semble difficile. Le but de cet article est de témoigné, mais j'avoue aussi que ca fait du bien d'écrire ça, c'est bien la première fois que j'en re parle ainsi avec des détails. Le but est également d'informer. Et puis de vous tenir au courant, car si vous lisez cet article c'est peut être que vous aviez été au courant de mes petits soucis, et la plus part se posaient plusieurs questions, alors j'espère avoir pu y répondre. J'espère également vous avoir fait sourire a différentes reprises, car le but n'est pas de faire ressentir quelconques sentiment de pitié, ou même de compassion, qui seraient sincèrement inutile, moi même ne ressentant pas plus de peine que ça...

A savoir:
Définition :
"L'embolie pulmonaire est l'oblitération brusque, partielle ou totale, de l'artère pulmonaire ou d'une de ses branches par un élément anormal circulant dans le sang. Il s'agit le plus souvent d'un caillot sanguin, plus rarement d'une embolie gazeuse, graisseuse ou microbienne. L'embolie pulmonaire peut être suivie, mais non constamment, d'un infarctus pulmonaire." Dictionnaire de Médecine Flammarion, 7ème édition, 2001

=> La mortalité de l'embolie pulmonaire non traitée est de l'ordre de 30 à 40 %
=> Les données épidémiologiques actuelles estiment à plus de 100 000 l'incidence annuelle de l'embolie pulmonaire en France avec 20 000 décès.
=> 15 % des patients qui décèdent de cause inconnue à l'hôpital présenteraient en fait une embolie pulmonaire (qui n'avait donc pas été découverte!)
(Soucre: www.caducee.net)

un grand MERCI a mon chirurgien, cardiologue et surtout anesthésiste qui a voulut faire ces examens en salle de réveil, pour vérifier mon état de santé, (ce que tout le monde n'aurait pas pris la peine de faire!!! -on me la confirmé, car avoir du mal a respiré est assez banal après une opération, et la hausse de tension n'est pas forcément estimé-) et qui a donc découvert mon embolie. Sans lui je n'aurais jamais pu témoigné.

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